Un des « tableaux végétaux » de Roberto Burle Marx. Paysagiste et défricheur, il a acclimaté à son jardin des espèces découvertes à travers tout le Brésil.
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Un des « tableaux végétaux » de Roberto Burle Marx. Paysagiste et défricheur, il a acclimaté à son jardin des espèces découvertes à travers tout le Brésil. © Aurélien Francisco Barros
N° 124 - Automne 2017

Roberto Burle Marx, l’homme qui jardinait des tableaux tropicaux

Il imaginait le sol comme une toile de peintre et agençait les végétaux comme des aplats de couleur abstraits. À la fois peintre et paysagiste, Roberto Burle Marx (1909-1994) fut le premier « jardinier tropical », dans un Brésil en pleine modernisation artistique. Ce créateur aux multiples talents a semé des parcs révolutionnaires aux quatre coins des Amériques. Rétrospective.

Fresque de l’Institut Moreira Sales. Burle Marx, qui était aussi peintre, sculpteur et céramiste a réalisé cette œuvre. Les plans d’eau de ses créations révèlent son goût pour les plantes aquatiques.
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© Aurélien Francisco Barros
Fresque de l’Institut Moreira Sales. Burle Marx, qui était aussi peintre, sculpteur et céramiste a réalisé cette œuvre. Les plans d’eau de ses créations révèlent son goût pour les plantes aquatiques.

Le chemin de dalles inégales serpente sous l’ombre rafraîchissante des grands arbres. À gauche s’étale un immense tapis luisant – des philodendrons par dizaines –, à droite la zébrure mate de la misère tradescantia, piquetée de fleurettes mauves. Dans la grande toile du paysagiste Roberto Burle Marx, nous nous trouvons à la jonction entre deux aplats de couleur dont il a le secret.

Soudain, le peintre devient cinéaste. Le paysage s’ouvre, le soleil fond sur le promeneur et le regard dévale vers le fond de la vallée où l’attend, comme dans un écrin, un point d’eau parsemé de nénuphars. L’œil rebondit vers un massif vert tendre, presque fluo, puis s’étonne d’une tache sombre : une colonie d’ignames noires. Bienvenue chez Burle Marx, l’homme qui jardinait des tableaux.

Le « sitio » (lieu de villégiature) de ce paysagiste révolutionnaire, situé à l’écart de Rio de Janeiro, a été son refuge et son laboratoire jusqu’à son décès, en 1994. Le Brésilien moustachu, aux éternelles lunettes, fut le premier à utiliser l’exubérante flore tropicale dans des jardins. Il fut aussi pionnier en appliquant l’art abstrait à la science du paysage. Créateur des célébrissimes vagues en noir et blanc du trottoir de Copacabana, il a semé plus de 2 000 parcs privés et publics autour de la planète.

Des pierres de démolition composent ce mur du « sitio » de Roberto Burle Marx. Il dessinait ses jardins avec rigueur mais laissait ensuite la flore tropicale s’exprimer, à l’instar de ces broméliacées.
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© Aurélien Francisco Barros
Des pierres de démolition composent ce mur du « sitio » de Roberto Burle Marx. Il dessinait ses jardins avec rigueur mais laissait ensuite la flore tropicale s’exprimer, à l’instar de ces broméliacées.

Rencontre avec la flore tropicale… en Allemagne

Tout a commencé en 1928, lors d’un voyage en Allemagne, à l’âge de 19 ans. Le jeune Roberto, né d’un père allemand et d’une mère brésilienne, doit soigner un sérieux problème de vue. Il quitte la bourgeoise villa de Copacabana pour le Berlin de l’entre-deux-guerres.

Même s’il collectionne les plantes depuis tout petit, sa grande passion du moment est la peinture. Des expositions de Van Gogh, Picasso ou Klee achèvent de le convaincre. Mais, alors qu’il s’entraîne à dessiner au jardin botanique de Berlin, tous ses repères s’écroulent : les plantes tropicales qui lui plaisent tant et qu’il reproduit sur le papier proviennent… du Brésil !

« C’est là que j’ai véritablement perçu la force de la nature originaire des tropiques que j’avais là, sous la main, comme un matériau prêt à servir au projet artistique qui était le mien », se souvient le créateur dans une interview de 19921.

Dans le Brésil de l’époque, encore marqué par la colonisation et le passé impérial, parer les plantes tropicales de vertus ornementales relève presque de l’hérésie. « Pour peu que l’on veuille tenir son rang dans la société de Rio de Janeiro ou de São Paulo, on a honte de ce que produit la terre que l’on habite. (…) La décoration florale des jardins privés ou publics ne s’entend que de roses, d’œillets et de glaïeuls importés d’Europe », écrit le chercheur et critique d’art Jacques Leenhardt1.

Roberto Burle Marx, paysagiste mais aussi artiste. Il a dessiné le motif le plus célèbre du Brésil : les vagues noires et blanches du trottoir de Copacabana, à Rio de Janeiro.
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© Aurélien Francisco Barros
Roberto Burle Marx, paysagiste mais aussi artiste. Il a dessiné le motif le plus célèbre du Brésil : les vagues noires et blanches du trottoir de Copacabana, à Rio de Janeiro.

Une page blanche pour inventer le jardin brésilien moderne

Lorsque le jeune homme rentre au pays, en 1930, les arts brésiliens sont en plein bouleversement moderniste. De jeunes architectes, parmi lesquels un certain Oscar Niemeyer, se passionnent pour les formes puristes de Le Corbusier. Les peintres, comme Portinari, s’inspirent du cubisme de Picasso, de la géométrie colorée de Mondrian ou de l’abstraction de Kandinsky et du Bauhaus allemand.

L’art paysager, lui, est en friche en Europe – et le restera longtemps à cause de la guerre. L’étudiant en peinture Roberto Burle Marx dispose donc d’une page quasiment blanche pour inventer le jardin brésilien moderne. « Il a également bénéficié de cette conjoncture où, dans une société fortement inégalitaire, des gens très riches peuvent se payer ce genre de fantaisie : un jardin de créateur », note Jacques Leenhardt, contacté pour ce reportage.

Dès sa première composition chez un particulier de Copacabana, en 1932, Burle Marx affirme son style : il dédaigne les fragiles espèces importées, extirpe les vigoureuses plantes tropicales de leur oubli. Il innove plus encore en 1947, pour le jardin-terrasse du Ministère de l’éducation et de la santé. Il conçoit son œuvre sous forme de grandes taches végétales sinueuses, comme autant d’éléments d’un tableau abstrait. Un style qui restera sa marque de fabrique.

« Je ne fais pas de différence entre l’objet “ peinture ” et l’objet “ paysage ” que je construis. Ce sont juste les moyens d’expression qui changent », explique-t-il à Jacques Leenhardt. Dans la riche palette végétale des tropiques, l’artiste pioche des couleurs mais aussi des formes, des textures, des mouvements… Il compose sa toile sur la surface qui lui est offerte : le sol d’un jardin.

Le plan de rénovation pour les Twin Towers de Kuala Lumpur. Formes abstraites, contours sinueux, points d’eau, végétation locale… autant de caractéristiques de l’œuvre de Burle Marx.
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© Hélène Seingier
Le plan de rénovation pour les Twin Towers de Kuala Lumpur. Formes abstraites, contours sinueux, points d’eau, végétation locale… autant de caractéristiques de l’œuvre de Burle Marx.
Un projet de l’agence Burle Marx, vingt ans après son décès. L’entreprise crée les jardins d’immeubles de beaux quartiers, de places publiques ou, comme ici, de centres commerciaux.
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© Hélène Seingier
Un projet de l’agence Burle Marx, vingt ans après son décès. L’entreprise crée les jardins d’immeubles de beaux quartiers, de places publiques ou, comme ici, de centres commerciaux.

Sur sa palette de peintre, les couleurs et les textures des végétaux

Flâner à l’Institut Moreira Salles, près de la lagune de Rio de Janeiro, offre un aperçu de ce « vocabulaire organique ». La verticalité de bronze de l’« arbre métisse », lisse comme du cuir, contraste avec la boule de feuilles légères qui s’ébouriffe à son côté. Des arbustes d’un bordeaux vif tranchent sur le vert sombre du buis et composent un jardin géométrique, expression ultime du tableau végétal.

Pour mieux valoriser chaque plante, Burle Marx en juxtapose plusieurs exemplaires au même endroit. « Quand j’en plante une seule, bien souvent, elle disparaît dans le paysage ou dans le jardin. Quand je plante 15, 20 ou 50 palmiers de la même espèce, j’arrive à mieux accentuer sa caractéristique. Cela me plaît quand la plante arrive à dire tout ce qu’elle a à dire », déclarait-il en 1989 à la chaîne télévisée Globo.

Avant d’ensemencer ces aplats de couleur, de faire pousser ces contrastes, l’artiste les couche sur la toile de son chevalet. Les chemins sinueux en pierre portugaise blanche, le jaune vif des ipés, le mauve généreux d’un tibouchina granulosa, tous trouvent leur place dans des peintures à l’huile aux formes arrondies, qui s’emboîtent à la façon d’un puzzle. « La nature brésilienne qui sert de matériau de base à Burle Marx est sans doute exceptionnellement riche et exubérante. Mais le dessin de ses jardins est quant à lui toujours rigoureux et subtil, comme s’il lui fallait ordonner cette nature trop généreuse », remarque Jacques Leenhardt.

Mais une fois chaque espace délimité, le jardinier laisse libre cours aux foisonnements tropicaux. Les broméliacées et les orchidées colonisent les arbres, des rideaux de lianes dégoulinent des branches basses tandis que des philodendrons enrobent les troncs, en de majestueuses colonnes végétales.

Le paysagiste n’hésitait pas à faire primer le minéral sur le végétal. Un jardin de galets, élément typique des œuvres de Roberto Burle Marx, près du Musée d’art moderne de Rio de Janeiro.
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© Aurélien Francisco Barros
Le paysagiste n’hésitait pas à faire primer le minéral sur le végétal. Un jardin de galets, élément typique des œuvres de Roberto Burle Marx, près du Musée d’art moderne de Rio de Janeiro.
Le lieu, laboratoire de la flore tropicale, est aujourd’hui classé au patrimoine national. La surprenante esthétique des racines d’un figuier centenaire dans le « sitio » de l’artiste.
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© Aurélien Francisco Barros
Le lieu, laboratoire de la flore tropicale, est aujourd’hui classé au patrimoine national. La surprenante esthétique des racines d’un figuier centenaire dans le « sitio » de l’artiste.

Des jardins dans tout le Brésil, puis partout en Amérique du Nord et du Sud

Peu à peu, les idées révolutionnaires de Burle Marx essaiment au-delà de Rio de Janeiro. La ville de Recife, sur le littoral nord-est du pays, sera son premier terrain d’expérimentation public. Il y prend la tête du Département des parcs et loisirs en 1934 et entreprend aussitôt, en pédagogue de la nature, d’éveiller la population aux plantes tropicales.

Il choque avec un jardin amazonien – les badauds n’ont jamais vu les victoria regia, ces nénuphars géants aux fleurs pointues comme des étoiles. Comble du saugrenu à l’époque, le paysagiste crée aussi un jardin de cactus ! « La population était habituée à des jardins colorés, avec des roses, des dahlias, des angéliques… Là, il propose des plantes que les gens considèrent comme agressives, venues de zones sèches et rustiques. Ça a été révolutionnaire », décrit Haruyoshi Ono2, entré comme stagiaire auprès du paysagiste en 1965 et aujourd’hui à la tête de l’agence Burle Marx, dans une discrète maison du quartier de Laranjeiras.

Peu à peu, de São Paulo à Salvador de Bahia, Burle Marx se voit confier des places, des jardins d’ambassade, des cités universitaires… S’affirme alors sa préoccupation esthétique pour l’usager du lieu. Lorsqu’on lui confie l’aménagement du gigantesque terre-plein de Flamengo, gagné sur la baie de Guanabara, à Rio de Janeiro, il ménage des bancs de béton arrondis, des perspectives sous les bambous, des collines et des détours pour que le promeneur découvre soudain la masse dorée du Pain de Sucre…

Les espèces qu’il y plante sont choisies pour leur résistance aux vents marins mais aussi pour l’alternance de leurs floraisons. L’orange entêtant des flamboyants précède le rose du bauhinia variegata, ou « sabot de vache », auquel succédera bientôt la blancheur odorante du frangipanier.

Dans ces années 1950 et 1960, l’influence de Burle Marx change d’échelle. On le sollicite aux États-Unis, au Venezuela, au Chili, en Argentine… Et puis surgit la grande aventure de Brasilia, cette capitale qu’il faut créer de toutes pièces, dans le cœur sec du pays-continent.

la verticalité dans ses jardins. Il créait aussi des contrastes de couleur sans recourir aux fleurs, comme avec la chevelure argentée de ce palmier de Madagascar.
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Aurélien Francisco Barros
Troncs, murs ou totems, Burle Marx plantait de la verticalité dans ses jardins. Il créait aussi des contrastes de couleur sans recourir aux fleurs, comme avec la chevelure argentée de ce palmier de Madagascar.

Lucio Costa et Oscar Niemeyer se chargent de l’architecture futuriste, Burle Marx des jardins. Du Ministère des armées à celui des affaires étrangères, il impose ses plantes piquantes ou aquatiques, jonche les miroirs d’eau de carrés de papyrus hirsutes, révèle ses talents de sculpteur avec des bouquets de rochers verticaux.

« Dans le parque del Este, à Caracas, il fait une chose intéressante : il construit des murs et y peint de grands aplats. Cela permet d’apporter une couleur forte, de boucher une perspective qui n’est pas heureuse et d’apporter de la verticalité. Il a cette préoccupation permanente de réveiller le regard », commente Jacques Leenhardt.

Premier « écolo » du pays, il donne son nom à une douzaine de plantes

La préoccupation écologique de Burle Marx fait également de lui un pionnier. « Il s’inquiétait des brulis, que le gouvernement encourageait à l’époque dans la forêt amazonienne, de la monoculture, de la déforestation… Dans les années 1970, au Brésil, personne ne parlait de ça ! » se souvient Haruyoshi Ono.

La maison où Roberto Burle Marx a passé une bonne partie de sa vie d’artiste. Il cultivait dans cette ancienne bananeraie, achetée en 1949, des plantes inconnues jusqu’alors.
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© Aurélien Francisco Barros
La maison où Roberto Burle Marx a passé une bonne partie de sa vie d’artiste. Il cultivait dans cette ancienne bananeraie, achetée en 1949, des plantes inconnues jusqu’alors.

Barbiche et longue moustache blanche, ce descendant de Japonais a participé aux multiples expéditions que Burle Marx organisait à la découverte de la flore brésilienne. Entassés dans un Combi et quelques voitures, les jeunes aventuriers partaient à l’assaut des pistes d’Amazonie ou des interminables savanes du cerrado. Ils y prélevaient et cataloguaient tout ce qui leur était inconnu, sauvaient des espèces avant que leur habitat naturel ne soit inondé pour construire un bar-rage… À chaque retour, la camionnette débordait.

Ce travail de défrichage valut à Burle Marx de baptiser une bonne douzaine de variétés, comme l’élégant « bec-de-perroquet » rouge et jaune, devenu héliconia burle marxii.

Les plantes rapportées de ces expéditions rocambolesques peuplent aujourd’hui son « sitio », classé au patrimoine national. Les hauteurs rocailleuses de la propriété regorgent de cactus et de sanseviera (« langues de belle-mère »), entre lesquelles les lézards slaloment dans un bruit sec. En contrebas, l’humidité épanouit les plantes rapportées d’Amazonie ou des marécages du Pantanal.

Le jardin-terrasse conçu par Roberto Burle Marx pour l’ancien Ministère de l’éducation et de la santé, à Rio de Janeiro. Masses végétales, contraste des textures et verticalité.
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© Aurélien Francisco Barros
Le jardin-terrasse conçu par Roberto Burle Marx pour l’ancien Ministère de l’éducation et de la santé, à Rio de Janeiro. Masses végétales, contraste des textures et verticalité.
Des jardins du Musée d’art moderne de Rio de Janeiro, créés par Roberto Burle Marx. Dans les pelouses, deux variétés de gazon dessinent le célèbre motif en vagues de la plage de Copacabana.
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© Aurélien Francisco Barros
Des jardins du Musée d’art moderne de Rio de Janeiro, créés par Roberto Burle Marx. Dans les pelouses, deux variétés de gazon dessinent le célèbre motif en vagues de la plage de Copacabana.

Un artiste multiple, comme à la Renaissance

C’est aussi dans la maison aux odeurs de cire et aux volets de bois bleu que l’on découvre les innombrables facettes de Burle Marx : l’auvent où il peignait, un piano à queue dont il aimait jouer, la grande table de bois où il recevait à dîner, se mettant lui-même aux fourneaux. « Il a tenu jusqu’au bout à être paysagiste mais aussi peintre, sculpteur, créateur de bijoux, de céramiques et de tissus, musicien, chanteur… En ce sens-là c’était un artiste à la façon de la Renaissance », expose Jacques Leenhardt.

L’agence Burle Marx, composée désormais de sept architectes et paysagistes, concentre les principaux héritiers de ce créateur hors norme. « Il m’a toujours dit : observe, regarde la relation d’une plante avec les autres, avec les pierres, avec l’eau…, raconte Haruyoshi Ono, l’ancien stagiaire devenu directeur. Je continue à utiliser cela dans mes créations : imiter la nature, utiliser des rochers, créer des tableaux végétaux, des contrastes, des sinuosités… », assure-t-il en déroulant le plan d’un jardin.

Baptisé « Ilha Pura » (« Île pure »), ce jardin prend place au pied des immeubles construits pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. Les pistes cyclables et les chemins s’entrelacent, tandis que des bosquets de palmiers ondulent autour des terrains de sport.

Un autre rouleau de papier dévoile le plan de rénovation d’un parc en Malaisie, que Haruyoshi Ono a conçu avec Burle Marx à la fin de sa vie. « Nous allons planter encore plus de forêt tropicale ici et créer des passerelles pour que les gens puissent marcher au-dessus de la canopée », décrit-il.

À Brasilia, enfin, l’équipe s’enorgueillit de poursuivre l’aménagement de l’« axe monumental », cette imposante avenue qui relie différents points névralgiques de la capitale. Deux plans d’eau irréguliers et la végétation typique de la région doivent remplacer la simple pelouse actuelle. « Le Brésil est bien plus brésilien après Burle Marx qu’avant », sourit Haruyoshi Ono.

Bien qu’il n’ait semé que de rares créations en Europe – au siège de l’Unesco, à Paris, et à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, à Genève –, l’homme reste un pionnier dans l’art paysager. Il sera d’ailleurs le premier de sa discipline à être exposé au Musée d’art moderne de New York, en 1991. Mais c’est sa passion de la peinture qui l’a emporté : selon certains, il a développé un cancer à cause du plomb contenu dans les pigments de couleur qu’il aimait tant.

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Paysage

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