Philippe Starck en tenue de gentleman-farmer. Le designer pose devant la maison écologique préfabriquée P.A.T.H. (pour Prefabricated Accessible Technological Homes), conçue avec la société de construction slovène Riko.
x
Philippe Starck en tenue de gentleman-farmer. Le designer pose devant la maison écologique préfabriquée
P.A.T.H. (pour Prefabricated Accessible Technological Homes), conçue avec la société de construction slovène Riko. © Riko
N° 126 - Été 2018

Le virus Starck

Le plus actif des designers français a conçu des milliers d’objets, de la brosse à dents à la fusée, en passant par les éoliennes et les maisons préfabriquées. En plus de trente ans de carrière, il a travaillé pour les plus grandes marques, imposant partout sa vision particulière d’un design accessible et démocratique, bon plutôt que beau, mais que tout le monde s’arrache. Voici un portrait à sept faces de Philippe Starck.

Les chances sont grandes que vous, qui lisez ces lignes, possédiez chez vous un objet estampillé Starck. En près de quarante ans de carrière, le boulimique créateur, « le rapide le plus lent du monde », comme il se surnomme lui-même, a donné vie à tout ce que l’on peut imaginer, ou presque. Alors que la plupart des designers se cantonnent à un seul univers, lui se joue continuellement des frontières, passant avec une facilité déconcertante du presse-citron à la moto, du meuble à l’éolienne, de la maison en kit au yacht… Mais, ainsi que l’écrit, non sans une large dose d’emphase, Jonathan Wingfield sur le site de Philippe Starck, « un parcours riche de 10 000 créations – réalisées ou encore à venir –, une notoriété globale et une infatigable inventivité protéiforme ne doivent pas faire oublier l’essentiel, le designer a une mission, une vision : que la création, quelle que soit la forme qu’elle prenne, rende la vie meilleure pour le plus grand nombre. Ce devoir éminemment politique et poétique, rebelle et bienveillant, pragmatique et subversif, Starck estime qu’il devrait être partagé par tous et le résume avec l’humour qui accompagne sa démarche depuis ses débuts : « Personne n’est obligé d’être un génie, mais chacun est obligé de participer. »

Starck l’architecte

Philippe Starck a fait bien plus que cela. À 19 ans, après avoir suivi les cours de l’école Nissim de Camondo, à Paris, il ouvre son entreprise et entreprend de construire une… maison gonflable ! Dès 1975, il tâte du design d’intérieur et du design industriel, revisite la décoration de la boîte de nuit La Main Bleue, à Montreuil, ainsi que le mythique club parisien Les Bains Douches. Dans la foulée, il fonde sa société de design industriel, Ubik, en référence au célèbre roman éponyme de Philip K. Dick. Le grand public ne le découvre véritablement qu’en 1983, lorsque le président François Mitterrand, sur la recommandation de Jack Lang, alors ministre de la Culture, choisit son projet pour la décoration des appartements privés du palais de l’Élysée…

La V+, seule voiture produite par Starck. Conçu pour les propriétaires de villas souhaitant parcourir de courts trajets, le véhicule est équipé d’un moteur électrique de 4 kW, qui lui permet d’atteindre 65 km/h.
x
© aVolteis
La V+, seule voiture produite par Starck. Conçu pour les propriétaires de villas souhaitant parcourir de courts trajets, le véhicule est équipé d’un moteur électrique de 4 kW, qui lui permet d’atteindre 65 km/h.
Design minimaliste. Un écran tactile de la taille d’un smartphone remplace le tableau de bord de la V+. La voiturette, dotée d’une autonomie de 60 km, peut être rechargée en six heures seulement.
x
© Volteis
Design minimaliste. Un écran tactile de la taille d’un smartphone remplace le tableau de bord de la V+. La voiturette, dotée d’une autonomie de 60 km, peut être rechargée en six heures seulement.
Design minimaliste. Un écran tactile de la taille d’un smartphone remplace le tableau de bord de la V+. La voiturette, dotée d’une autonomie de 60 km, peut être rechargée en six heures seulement.
x
© Volteis

Dès l’année suivante, sa carrière prend un virage international, grâce au succès planétaire du Café Costes, lieu culte qu’il remaniera plusieurs fois. On le demande partout pour dessiner des restaurants, des hôtels et des ensembles de bureaux prestigieux, du Theatron, à Mexico, au Royalton, à New York, en passant par le Nani Nani, à Tokyo, un bâtiment anthropomorphique étonnant inspiré des monstres qui peuplent les mangas japonais. Il réalise des édifices qui, même voués au travail, se réclament de la vie, de son ébullition permanente, que ce soient la tour de contrôle de l’aéroport de Bordeaux, en 1997, ou l’extension de l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris, l’année suivante. Ce n’est pas un hasard si Jean-Paul Gaultier lui confie l’aménagement de ses boutiques à Paris, à Londres et à New York. En 2007, Philippe Starck signe l’architecture intérieure et la décoration de l’hôtel Faena, à Rio de Janeiro, qui lui vaut de recevoir le prix du meilleur hôtel de l’année. Avec « Le Nuage », une bulle de 3 000 m² d’équipements et de services, dédiée à la forme, à la santé et au bien-être, et réalisée à Montpellier en 2014 pour le groupe de promotion immobilière français Roxim, le designer démontre une nouvelle fois, s’il en était besoin, l’originalité de son approche. Spectaculaire, l’édifice est enveloppé d’une immense membrane transparente en polymère dont certaines parties sont remplies d’air.

P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. © Baptiste Lanne
1 / 3
P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. © Baptiste Lanne
2 / 3
P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
P.A.T.H., la maison écologique selon Starck. Doté d’une toiture végétalisée, équipé d’une éolienne, de panneaux solaires et de matériaux isolants de haute qualité, ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. © Baptiste Lanne
3 / 3

Starck le designer

Depuis le commencement, Starck diversifie les projets. Ainsi, en même temps qu’il repense les aménagements intérieurs de l’Élysée, il se met à dessiner des objets. Lampe pour Electrorama, fauteuil pour Disform, lavabo avec miroir pour Rapsel, tabouret pour Via, fauteuil tripode pour XO, couteaux pour Laguiole… Bataillant pour qu’on lui donne sa chance, il entame des collaborations avec les grands éditeurs italiens, dont Driade et Kartell, autrichiens, comme Drimmer, ou suisses, comme Vitra, pour n’en citer que quelques-uns. Devenue légendaire, sa collaboration avec Alessi démarre dans le cadre du projet Solferino, qui visait à faire travailler ensemble six architectes et designers français. Starck est sélectionné aux côtés de Jean Nouvel, Christian de Portzamparc, Sylvain Dubuisson, Charlotte Perriand et le groupe Nemo. Quatre objets conçus dans ce cadre vont être édités entre 1989 et 1990 : la bouilloire Hot Bertaa, la passoire Max le Chinois, l’horloge Walter Wayles, sans oublier le Juicy Salif, devenu l’un des objets cultes de la décennie.

Caractéristique du « mode opératoire » de Philippe Starck, l’idée de ce presse-agrumes prend forme suite à une conversation avec Alberto Alessi. Le sujet : l’évolution des goûts alimentaires et le développement de la consommation des agrumes. Peu de temps après, l’éditeur reçoit chez lui un croquis griffonné sur un set de table en papier, taché de sauce tomate. Perché sur trois longues pattes, haut de très exactement 29 cm, le futur Juicy Salif fait penser à un poulpe, à moins que ce ne soit un ovni ? Jugé très peu pratique, l’objet, malgré cette controverse, n’en est pas moins devenu une icône, exposée dans les plus grands musées de design du monde.

Starck l’écologiste

Infatigable, Starck crée sans répit, affichant très tôt de pro-fondes convictions écologiques qui font écho à son enthousiasme à imaginer de nouveaux modes de vie et à sa détermination à changer le monde par le design. En 1996, avec La Redoute, il lance Good Goods, un catalogue de vente par correspondance de « non-produits pour les non-consommateurs du futur marché moral », comme il l’appelle alors. Ce-lui-ci propose, en pionnier, des produits en coton biologique, des détergents biodégradables, des peintures sans solvants… Deux ans plus tard, il fonde OAO, une société de produits alimentaires, afin de simplifier l’accès aux produits biologiques dont des produits festifs tels le champagne ou le vin.

En 2006, il invente, pour le groupe industriel italien Pramac, une éolienne individuelle désirable, invisible, facile-ment accessible et utilisable, le tout à un prix abordable. En association avec la société slovène Riko, spécialisée dans la construction préfabriquée, il crée les maisons P.A.T.H. (Prefabricated Accessible Technological Homes), modulables, écologiques et accessibles à tous. Capteurs solaires, éoliennes – estampillées Starck, bien sûr ! –, chaudières à granulés, puits canadiens, pompes à chaleur, cuve de récupération d’eau de pluie, air conditionné naturel… Équipées des dernières technologies environnementales, elles produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment.

Starck le chantre de la mobilité durable

La mobilité durable est un autre cheval de bataille de Philippe Starck. S’il a dessiné de nombreux modèles de voitures, la V+ est le seul à avoir été produit, en l’occurrence pour le constructeur indépendant français Volteis Electric Car. Homologué dans la catégorie des quadricycles lourds, l’engin, qui ressemble à une voiture de plage ou de golf, est mu par deux moteurs de 4 kW chacun et ne dépasse pas les 60 km/h. Avec son design et ses finitions soignées, il s’adresse aux propriétaires de villas désireux d’effectuer de courts trajets autour de chez eux. Quasi 100 % made in France, plébiscitée par les visiteurs du salon du luxe durable 1.618 de Paris en 2012, la V+ est récompensée par le Prix du public.

Mais s’il est un véhicule qui remporte davantage encore l’adhésion de Philippe Starck, c’est le vélo. Utilisateur inconditionnel de deux-roues – il possède d’innombrables motos et vélos dans la plupart des villes où il a ses habitudes –, Starck le considère comme une des rares productions issues de l’intelligence humaine à être à la fois positive, constructive et bénéfique. En 2014, sa collaboration avec le constructeur français Moustache Bikes donne naissance à StarckBike : une collection de quatre vélos à assistance électrique capables d’explorer « tous les territoires et surtout les territoires infinis et poétiques », comme il le résume dans l’une de ces formules dont il a le secret.

A, le bateau de tous les superlatifs. Cinq ans de travail auront été nécessaires pour réaliser le A, méga-yacht commandé à Starck par le milliardaire russe Andrey Melnichenko. Long de 118 m, il possède sept suites pouvant accueillir 14 privilégiés en croisière.
x
© DR
A, le bateau de tous les superlatifs. Cinq ans de travail auront été nécessaires pour réaliser le A, méga-yacht commandé à Starck par le milliardaire russe Andrey Melnichenko. Long de 118 m, il possède sept suites pouvant accueillir 14 privilégiés en croisière.

Starck l’ingénieur naval

Passionné de voile, Philippe Starck aime également la mer et les bateaux. En 1997, réinterprétant les codes intemporels de la marine, il conçoit le Virtuelle, un voilier de course aux lignes minimalistes. Dans la foulée, il crée plusieurs méga-yachts, dont le Wedge Too, pour l’ancien vice-premier ministre libanais Issam Fares, qui se voit récompensé par le Prix du meilleur bateau de l’année. En 2008, il dessine le A, pour le milliardaire russe Andreï Melnitchenko, dont le coût a été estimé à 300 millions de dollars.

Ce vaisseau long de 119 m, qui n’est pas sans rappeler un sous-marin, reçoit deux prix majeurs, le « Most Innovative Exterior Yacht Design of the Year », à l’Asia Boating Awards Ceremony, en 2008, et le « Most Innovative Yacht in Yachts France », au salon maritime de Cannes, en 2009. La collaboration avec Hobie Cat, qui lui demande de redessiner le Hobie 16, procède d’une aspiration plus personnelle : « J’ai eu le bonheur et l’honneur de posséder et de barrer tous les modèles de Hobie Cat. Cette addiction était une religion. La religion du minimum. » Baptisé « H+ », le nouveau modèle fourmille de nouveautés : un « attaché-case » optionnel contient un bloc-moteur électrique qui s’enfiche dans une coque. Les safrans, soit les parties immergées de la quille, se remontent et se rangent à l’intérieur. Un système de bras de levier ingénieux permet de lever le bateau sans avoir besoin d’une remorque de plage. Bien pensée, une échelle aide à remonter de la baignade.

Mais dans ce domaine, la commande la plus extraordinaire lui vient du patron d’Apple. Impressionné par l’ingéniosité de la conception du voilier Virtuelle, Steve Jobs lui demande en 2007 de dessiner son bateau. À la question de savoir s’il en est capable, Philippe Starck réplique, fidèle à lui-même : « Évidemment ! J’ai des palmes entre les doigts et des écailles sur le dos. Je suis amphibie. » Le cahier des charges compte trois points essentiels : la coque doit mesurer 82 m.

Le bâtiment « Nuage ». À Montpellier, cet immeuble abrite un centre de bien-être composé de différents services et magasins.
x
© agence Starck
Le bâtiment « Nuage ». À Montpellier, cet immeuble abrite un centre de bien-être composé de différents services et magasins.

Il faut que le bateau soit suffisamment grand pour accueillir la famille et le personnel. Et, last but not least, il doit être silencieux. Sa réalisation sera précédée de quatre années d’intenses discussions, d’échanges et de séances de travail mensuelles en Californie, au domicile de Steve Jobs. Sobre, épuré, constitué en grande partie d’aluminium et de verre, le Venus est contrôlé à l’aide de sept ordinateurs iMac, alignés les uns à côté des autres dans la cabine de navigation. « Un vide d’une telle recherche et d’une telle qualité qu’il en devient plus fort que n’importe quel plein », en dit alors son créateur.

Starck le visionnaire

Au-delà des mandats qu’il accepte – et qu’il honore en des temps record, une autre de ses marques de fabrique –, Philippe Starck pense toujours à l’étape d’après. Si, aujourd’hui, nul ne peut imaginer une vie sans plastique, il est essentiel pour lui de penser l’avenir à l’aune de la nouvelle civilisation qui émerge. Fort du constat que le plastique organique et recyclé ne suffiront pas, il travaille à une révolution plus profonde. Cette ère du post-plastique se matérialise sous la forme de divers objets, de la lampe Miss Sissi, produite en plastique biodégradable pour Flos en 1988, à Zartan, la première chaise rotomoulée entièrement recyclée, dessinée pour Magis en 2012. La Broom Chair, produite pour Emeco et sortie la même année, initie une autre révolution en réutilisant des déchets industriels en composite innovant et durable.

Visionnaire, Philippe Starck anticipe avant l’heure la possible intégration des objets au corps humain. Dès 1996, il conçoit des lunettes ergonomiques « bioniques » avec Starck Eyes pour Mikli, dont les charnières à la technologie unique brevetée, s’inspirent des articulations du corps humain biomécanique. Autorisant des mouvements harmonieux, elles constituent une prolongation de l’individu, disparaissant du champ perceptif pour se fondre en chacun.

Hotel M Social, Singapour. Quand il s’agit de vendre ses projets, Starck a toujours le sens de la formule : « Ludique et élégant, cet hôtel accueille une tribu éclectique, mondialisée et connectée aux nouvelles technologies. Dans ses 293 chambres aux configurations variées, il offre autant d’espaces adaptés dans lesquels chaque hôte peut travailler, aimer, jouer, lire ou dormir. »
x
© DR
Hotel M Social, Singapour. Quand il s’agit de vendre ses projets, Starck a toujours le sens de la formule : « Ludique et élégant, cet hôtel accueille une tribu éclectique, mondialisée et connectée aux nouvelles technologies. Dans ses 293 chambres aux configurations variées, il offre autant d’espaces adaptés dans lesquels chaque hôte peut travailler, aimer, jouer, lire ou dormir. »
Hotel M Social, Singapour. Quand il s’agit de vendre ses projets, Starck a toujours le sens de la formule : « Ludique et élégant, cet hôtel accueille une tribu éclectique, mondialisée et connectée aux nouvelles technologies. Dans ses 293 chambres aux configurations variées, il offre autant d’espaces adaptés dans lesquels chaque
x
© DR

Starck l’imposteur

« Je suis un imposteur », dit de lui-même Philippe Starck. Il n’hésite d’ailleurs pas à le répéter en public, comme il l’a fait lors de son incroyable prestation au TED Talk de Paris, en 2007 – visionnée depuis par plus de 1,6 million d’internautes. Lorsqu’on lui demande quel est, des objets incalculables qu’il a produits, celui dont il est le plus fier, il aime répondre, comme il l’a fait à Paris Art : « Je ne suis jamais satisfait de ce que je fais. La réponse logique serait de dire : le prochain. Mais elle serait trop facile… J’ai passé ma vie à explorer une idée qui, à l’époque, était totalement incongrue et même dépréciée : « le design démocratique », qui consiste à monter la qualité des objets, à descendre leur prix pour les proposer à un maximum de personnes. »

Aujourd’hui, cette idée est devenue réalité. « Je ne revendiquerais pas un objet en particulier, mais le succès de cette action qui permet à presque tout le monde aujourd’hui de s’entourer d’objets de qualité à la fois intellectuelle et matérielle. » Pour Starck, une nouvelle révolution s’amorce, celle de la dématérialisation. Un processus dans lequel les designers ont un rôle à jouer. « Il faut partir au combat. En se demandant comment sauver de la matière, comment produire de l’énergie, comment changer l’esprit des gens, les dégoûter de l’achat de compensation du samedi après-midi… » On l’aura compris, le designer n’est pas près de s’arrêter. Il pourrait donc bien – aussi ou encore – être le héraut de cette prochaine révolution.

Carafe pour la fondation France Libertés de Danielle Mitterrand. Éditée par Made in design, Lame d’eau est destinée aux tables des restaurants qui veulent montrer que l’eau qu’ils servent n’est pas une marchandise comme les autres.
Carafe pour la fondation France Libertés de Danielle Mitterrand. Éditée par Made in design, Lame d’eau est destinée aux tables des restaurants qui veulent montrer que l’eau qu’ils servent n’est pas une marchandise comme les autres. © DR
1 / 5
Le restaurant « Les Grands Enfants » agencé par Philippe Starck. Il se situe au rez-de-chaussée de l’immeuble « Le Nuage », à Montpellier, que le designer a également dessiné. Le mobilier coloré est signé TOG, une plateforme internet de personnalisation de meubles.
Le restaurant « Les Grands Enfants » agencé par Philippe Starck. Il se situe au rez-de-chaussée de l’immeuble « Le Nuage », à Montpellier, que le designer a également dessiné. Le mobilier coloré est signé TOG, une plateforme internet de personnalisation de meubles. © DR
2 / 5
Le VTT des neiges. Conçu pour Moustache Bikes, SNOW est dédié à la découverte des espaces enneigés grâce à ses pneus larges et à une housse de cadre en fourrure synthétique qui protège la batterie des températures extrêmes.
Le VTT des neiges. Conçu pour Moustache Bikes, SNOW est dédié à la découverte des espaces enneigés grâce à ses pneus larges et à une housse de cadre en fourrure synthétique qui protège la batterie des températures extrêmes.
3 / 5
Fauteuil Lou Read et lampadaire Bibliothèque nationale. Le nom de cette bergère en cuir est un clin d’œil à la rencontre avec Lou Reed au Royal Monceau, à Paris. Édité par Flos, le lampadaire Bibliothèque nationale comprend des tablettes en acier inox et une prise USB au niveau de la base.
Fauteuil Lou Read et lampadaire Bibliothèque nationale. Le nom de cette bergère en cuir est un clin d’œil à la rencontre avec Lou Reed au Royal Monceau, à Paris. Édité par Flos, le lampadaire Bibliothèque nationale comprend des tablettes en acier inox et une prise USB au niveau de la base. © DR
4 / 5
Juicy Salif, une icône née sur un set de table. Dessiné par Philippe Starck durant des vacances au bord de la mer, en Italie, ce presse-agrumes est un objet aussi controversé qu'encensé. Jugé peu pratique par les utilisateurs, il a tout de même été écoulé à plusieurs millions d’exemplaires depuis sa sortie, en 1990.
Juicy Salif, une icône née sur un set de table. Dessiné par Philippe Starck durant des vacances au bord de la mer, en Italie, ce presse-agrumes est un objet aussi controversé qu'encensé. Jugé peu pratique par les utilisateurs, il a tout de même été écoulé à plusieurs millions d’exemplaires depuis sa sortie, en 1990. © DR
5 / 5

Footnotes

Rubriques
Design

Continuer votre lecture