Bâtiment James-Fazy de la HEAD – Genève. Il s’agit du bâtiment principal de l’école qui en compte cinq au total.
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Bâtiment James-Fazy de la HEAD – Genève. Il s’agit du bâtiment principal de l’école qui en compte cinq au total. © Adrien Buchet
N° 116 - Printemps 2015

Haute Ecole d’Art et de Design – Genève, vivier de jeunes créateurs

Véritable laboratoire artistique, la HEAD – Genève est une école dynamique qui propose un enseignement de haut niveau dans les arts visuels et le design. L’école genevoise gagne sans cesse en crédibilité et attire aujourd’hui des étudiants du monde entier.

Atelier semestriel Décors. Projet de Bachelor de Gaspar Reverdin s’assimilant à un rituel d’enterrement.
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© HEAD – Genève, Roxane Schneider
Atelier semestriel Décors. Projet de Bachelor de Gaspar Reverdin s’assimilant à un rituel d’enterrement.
Atelier drifting spaces. Dirigé par Christian Dupraz, cet atelier est consacré à l'expérimentation spatiale.
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© HEAD – Genève, Roxane Schneider
Atelier drifting spaces. Dirigé par Christian Dupraz, cet atelier est consacré à l'expérimentation spatiale.

Née en 2006 de la fusion des grandes écoles bicentenaires qu’étaient l’Ecole supérieure des beaux-arts et la Haute école d’arts appliqués, la HEAD – Genève offre un lieu d’excellence pour les nouveaux designers. Elle fait partie de la HES-SO Genève (Haute école spécialisée de Suisse occidentale) comme HEPIA, la HEDS, la HEG, la HEM ou la HETS et propose une formation et des diplômes de niveau universitaire. Les nombreuses possibilités qu’elle offre, ainsi que la qualité des formations de niveau Bachelor ou Master, en font l’une des meilleures écoles d’art d’Europe. Chaque année, des expositions, des conférences, des concerts ou encore l’invitation de célébrités – comme la figure majeure de l’art performatif Marina Abramovic ou l’architecte Kengo Kuma – ouvrent la scène artistique mondiale aux étudiants.

En septembre 2015, l’inauguration d’une chaire en Design horloger est prévue dans le cadre de sa filière de Design industriel et de produits des cursus Bachelor (3 ans) et Master (2 ans). Grâce à l’enthousiasme de son directeur Jean-Pierre Greff, la HEAD ambitionne ainsi « d’apporter une contribution à l’économie industrielle et à la création genevoise et suisse ».

Savoir-faire et savoir-penser

Au cœur d’un des plus élégants bâtiments néoclassiques en brique de Genève, boulevard James-Fazy, neurones en éveil et petites mains s’affairent. Entre les ateliers de bois, de métal, de prototypage ou encore atelier de la céramique, quelques étudiants viennent se retrouver dans la cour pour commenter leurs créations. Sur fond de fraiseuse et de coups de marteau, l’atmosphère est à la fois riante et studieuse. Chaque année, environ 1’500 étudiants de 40 nationalités différentes passent le concours d’admission à la HEAD. Après avoir franchi ce cap, l’étudiant choisit l’une des nombreuses formations de niveau Bachelor qui lui sont proposées : Arts visuels, Cinéma, Architecture d’intérieur, Communication visuelle, Design Mode, Design Bijou et accessoires. Par la suite, le détenteur d’un Bachelor aura la possibilité de poursuivre une formation de niveau Master en Arts visuels, en Cinéma ou en Design. Comme chaque Bachelor, les Masters comportent aussi des spécialités. « Design Mode et accessoires », « Espaces et communication » et « Media Design » font, par exemple, partie des Masters de la branche Design. Les cursus et d’autres formations continues sont d’ailleurs présentés dans le menu « Formations et recherche » du nouveau site Internet de l’école (www.hesge.ch/head).

A la HEAD – Genève, les étudiants sont confrontés à eux-mêmes pour qu’ils acquièrent, in fine, plus d’autonomie et de confiance en soi. Car la confiance constitue l’un des piliers d’une pédagogie rythmée par le savoir-faire et surtout le savoir-penser. Parallèlement à la pratique de leur art et par la fréquentation de divers ateliers, un enseignement théorique aiguise la sensibilité culturelle et critique du créateur. Les cours sont notamment donnés par plus de 500 conférenciers, enseignants et intervenants qui permettent aux étudiants de communiquer et d’entretenir avec ceux-ci un dialogue vivant.

Atelier du CERCCO. Un étudiant au travail dans les espaces lumineux du centre d’expérimentation et de réalisation en céramique contemporaine de l’école.
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© Adrien Buchet
Atelier du CERCCO. Un étudiant au travail dans les espaces lumineux du centre d’expérimentation et de réalisation en céramique contemporaine de l’école.
Atelier Bois. Chaque atelier met à disposition des étudiants du matériel professionnel et offre des conditions de travail exceptionnelles.
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© HEAD – Genève, Sandra Pointet
Atelier Bois. Chaque atelier met à disposition des étudiants du matériel professionnel et offre des conditions de travail exceptionnelles.

Bachelor en Arts visuels

L’artiste française Johana Blanc a été lauréate d’un Bachelor en Arts visuels à la HEAD en juin 2013. Elle pratique la peinture et le dessin mural tout en réalisant des performances dont l’immédiateté de l’exercice l’interpelle. Séduite par la HEAD pour la qualité des enseignements théoriques qui y sont prodigués et pour son pôle peinture – depuis rebaptisé pôle Représentation –, elle partage le plaisir qu’elle a eu à évoluer au sein de l’institution genevoise. En effet, c’est grâce à l’atelier peinture que Johana a pu développer sa passion à Genève : « En école d’art, l’accent est souvent mis sur l’installation ou la vidéo, d’autant plus qu’en France la peinture est volontiers considérée comme une forme d’expression dépassée… Il n’est pas toujours évident d’avoir des interlocuteurs peintres… » Concernant l’enseignement, l’artiste explique à quel point celui-ci est passionnant, varié et soutenu. Très encadrés par des artistes enseignants, les élèves s’enrichissent mutuellement et disposent de nombreuses opportunités de rencontres pendant leur formation. Par ailleurs, cette « ancienne » étudiante rapporte que l’infrastructure et les équipements mis à la disposition des élèves sont remarquables. La HEAD possède de nombreux ateliers et dans chacun d’eux « l’étudiant est guidé par des spécialistes et peut acheter du matériel comme le bois, le métal ou encore le papier à prix d’usine. Il est possible également d’emprunter à l’école toutes sortes d’instruments de travail : caméras, micros, téléviseurs, spots, etc. »

Lauréate du Prix Théodore Strawinsky la même année, Johana Blanc loue également les nombreux partenariats et échanges que la HEAD entretient avec des institutions et entreprises locales comme internationales. Le Prix Strawinsky est destiné à récompenser chaque année, sur concours et au sein de la HEAD, un(e) étudiant(e) en peinture ayant fini son cycle d’études et obtenu son diplôme. Plusieurs bourses et bien d’autres prix viennent également distinguer les meilleurs travaux de diplôme des étudiants, par exemple le Prix Caran d’Ache HEAD, les New Heads Fondation BNP Paribas Art Awards, le Prix Teo Jakob, le Prix de l’Association Suisse des Architectes d’intérieur (VSI-ASAI), le Prix Neumann de la Ville de Genève. Des prix d’excellence de la Fondation Hans Wilsdorf sont également remis pour couronner des projets personnels jugés particulièrement prometteurs.

Evénements et partenariats

La myriade de manifestations organisées par l’école est impressionnante. Lectures, tables rondes, expositions, projections, concerts se succèdent ici à un rythme effréné. Les étudiants ont également le privilège de prendre part à des échanges enrichissants avec des artistes de tous horizons dans le cadre du cycle de conférences « Talking Heads ». Pour ne citer qu’eux, l’artiste suisse Gianni Motti, l’architecte d’intérieur Sevil Peach, l’écrivain Bruce Sterling ou encore le réalisateur Béla Tarr sont venus expliquer leur propre démarche dans des domaines aussi variés que l’art, la réalisation de film ou l’architecture.

Les expositions sont évidemment l’une des priorités pour la HEAD, ainsi l’espace « LiveInYourHead ». Les projets en partenariat et les mandats menés par la HEAD en font également une école attractive. Quelques grands noms comme L’Oréal, Mercedes-Benz, l’OMC ou Vacheron Constantin sont désormais associés à la HEAD. L’exposition « PIAGET Jeunes Talents » expose par exemple les travaux des jeunes designers que l’enseigne horlogère récompense chaque année.

Concernant les projets, la filière Communication visuelle est chargée de travailler sur l’identité visuelle du Paléo Festival de Nyon depuis 2005. On lui doit notamment les fameux posters du festival ou encore l’affiche du Salon de l’auto de Genève 2014. En outre, depuis trois ans, la HEAD participe à la scénographie de la cérémonie de remise du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, au Grand Théâtre.

« Paper Clock ». Œuvre de Benjamin Ben Kemoun, l’un des quatre lauréats du Prix d’Excellence Hans Wilsdorf remis fin 2014.
« Paper Clock ». Œuvre de Benjamin Ben Kemoun, l’un des quatre lauréats du Prix d’Excellence Hans Wilsdorf remis fin 2014. © HEAD – Genève, Baptiste Coulon
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Design Bijou. Projet de Bachelor d’Erica Rosati.
Design Bijou. Projet de Bachelor d’Erica Rosati. © HEAD – Genève, Baptiste Coulon
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Défilé HEAD 2014. La collection de la lauréate Bachelor, Julie Montaurier, « -33°C sous le soleil de midi » montre une femme prise dans le climat extrême des glaciers, qui devient un animal…
Défilé HEAD 2014. La collection de la lauréate Bachelor, Julie Montaurier, « -33°C sous le soleil de midi » montre une femme prise dans le climat extrême des glaciers, qui devient un animal… © Adrien Buchet
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Défilé HEAD 2014. La collection Bachelor de Mikael Vilchez, « Mon modèle masculin est une femme », ravit le public et fut lauréate ex æquo du prix HEAD – Bongénie.
Défilé HEAD 2014. La collection Bachelor de Mikael Vilchez, « Mon modèle masculin est une femme », ravit le public et fut lauréate ex æquo du prix HEAD – Bongénie. © Adrien Buchet
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Défilé HEAD 2014. Les deux lauréats de la collection Bachelor recevant leur prix, Julie Montaurier et Mikael Vilchez.
Défilé HEAD 2014. Les deux lauréats de la collection Bachelor recevant leur prix, Julie Montaurier et Mikael Vilchez. © Adrien Buchet
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Master Arts visuels – Work.Master. Œuvre de l’étudiant Yoan Mudry qui présente son travail en présence du directeur Jean-Pierre Greff.
Master Arts visuels – Work.Master. Œuvre de l’étudiant Yoan Mudry qui présente son travail en présence du directeur Jean-Pierre Greff. © HEAD – Genève, Rebecca Bowring
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Défilés HEAD 2014

Tension et excitation sont à leur comble en cette soirée du 9 octobre 2014. Et pour cause : deux défilés organisés par la HEAD sont programmés pour la troisième fois dans la grande Halle Sécheron. Dans une salle pleine à craquer : plus de 2 200 personnes tirées à quatre épingles avaient réservé leur place pour cet événement haut en couleur. La présentation, exécutée avec rythme et minutie sous les baguettes artis-tiques de Bertrand Maréchal, professeur de la filière Design Mode, et de Ying Gao, responsable de la filière Design Mode et accessoires, est une réussite. Elle rend hommage aux collections Bachelor et Master des créateurs par l’entremise du Prix HEAD – Bongénie et de son jury à la tête duquel Jean-Pierre Blanc, directeur du Festival international de Mode et de Photographie de Hyères, assure la présidence. Ce sont deux collections Bachelor qui se placent ex aequo à cette occasion. La première lauréate est Julie Montaurier avec sa collection « -33 °C sous le soleil de midi. » Selon ses propres termes, elle a voulu montrer « une femme prise dans le climat extrême des glaciers, qui devient un animal, le corps couvert de poils métalliques, de franges de glace ». Son camarade Mikael Vilchez, également lauréat avec sa collection « Mon modèle masculin est une femme », offre des œuvres déroutantes, décalées et puissantes, inspirées par l’image de la combinaison de satin de sa grand-mère. Enfin, Jenifer Burdet, la lauréate Master, se distingue avec des variations sur le freeride et ses héros de l’extrême.

Et ce sont loin d’être les seules réussites de la soirée, d’autres réalisations de diplômés ont défilé, comme les créations d’Alexia Haralabopoulos et son « Insoutenable légèreté », de Maïlys Leung Cheng Soo avec son « 803 U – Le jaune brûle », de Ludovic Bourrilly et « Dear Sea Hunter » ou encore de Lucille Mosimann avec « Me & my girls packing for holidays ». A la sortie, malgré des trombes d’eau, l’enthousiasme et les sourires sont la preuve du succès de l’événement.

Grâce à chacune de ces filières et à la nouvelle dimension du département Design Mode, bijou et accessoires de la HEAD, la ville de Genève peut désormais se targuer d’être un important vivier de jeunes créateurs en Europe. L’école, qui totalise cinq bâtiments au cœur de la cité, présente un contexte propice au développement et à la réussite artistique de l’étudiant.

Le souffle nouveau et l’ambition d’une chaire en Design horloger offrent à Genève une opportunité unique en Suisse. Elle sera conduite par le designer milanais Marco Borraccino, qui sera épaulé par de grandes figures du monde horloger. Que la HEAD – Genève aille de succès en succès !

Jean-Pierre Greff directeur de la HEAD – Genève
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© HEAD – Genève, Annik Wetter
Jean-Pierre Greff directeur de la HEAD – Genève

Interview de Jean-Pierre Greff, directeur de la HEAD – Genève

En quoi la HEAD – Genève se distingue-t-elle des autres grandes écoles d’art et de design en Europe ?

Il y a surtout ce qui nous rapproche des autres grandes écoles européennes : des infrastructures de très grande qualité, la capacité à attirer des artistes et designers parmi les plus emblématiques, une dimension véritablement internationale. Mais ce qui nous distingue, c’est la dynamique de projet qu’elle incarne, visible dans l’école comme à travers l’espace public, le caractère presque excessif de son activité. Bref, un désir d’école, que répercutent nos étudiant(e)s. Ce qui nous porte est le plaisir qu’ils manifestent à être dans notre école. Parce qu’ils la vivent comme un lieu où devenir pleinement ce qu’ils sont (Nietzsche : « Deviens ce que tu es »).

Quel est le résultat de la fusion des deux écoles : l’Ecole supérieure des beaux-arts et la Haute école d’arts appliqués ?

Cette fusion a été assurément le socle du formidable développement qu’a connu la HEAD depuis sa création. Elle en a simultanément incarné l’ambition et fourni les moyens. En termes de ressources, de dynamique de projet, articulant art et design sans jamais les confondre, à travers un projet à la fois ample et généreux, pluriel et cohérent, en termes d’émulation au sein même de l’école, gagnant à son projet global les scènes et les acteurs différenciés de l’art contemporain, du cinéma, du design et de la mode. Pour prendre une image, le prisme d’un diamant a un éclat tout autre que celui qu’aurait chacune de ses facettes séparément.

Pouvez-vous nous décrire quelques mandats et partenariats locaux et internationaux ?

Nous réalisons de trente à cinquante mandats chaque année. Certains sont locaux, comme le Prix du commerce de l’économie genevoise et la réalisation de vitrines originales pour les commerces genevois. D’autres sont d’une complexité et d’une envergure peu communes pour une école, comme la création de la signalétique de l’OMC, puis de la Maison de la Paix. Depuis quelques années, nous développons le design horloger, avec, par exemple, un concours Piaget qui plonge les étudiants dans le métier et ses exigences, et offre aux lauréats la possibilité de faire un stage en horlogerie et un autre en joaillerie dans cette maison de prestige. Cette orientation horlogère se prolonge avec d’autres mandats comme celui du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Nous lançons d’ailleurs dès l’automne 2015 une chaire horlogère. Elle représente une opportunité exceptionnelle pour former la relève du design horloger tout en renforçant la position de Genève en tant que centre international pour le design horloger contemporain. Au niveau international, plusieurs mandats ont fait rayonner l’école, comme celui de la RATP pour la réalisation d’animations pour les écrans digitaux du métro parisien ou encore la mise en place d’un espace doté d’animations interactives dans la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Londres.

Que dire des derniers défilés de la HEAD à la Halle Sécheron ?

dernier Ce dernier défilé d’une qualité inédite. Quelque chose d’un peu magique s’est produit. Cinq ou six des projets de diplôme présentés étaient d’une qualité exceptionnelle, que confirment les prix internationaux pour lesquels ils sont aujourd’hui retenus. Magdalena Brozda, diplômée Master, est actuellement finaliste des H&M Design Awards. Mais cette « magie » tient pour une large part à un progrès fantastique des qualités techniques, de construction des vêtements et de leurs finitions. Le niveau de professionnalisme a impressionné. Enfin, nous sommes soutenus par la marque Mercedes-Benz, très impliquée dans les grands événements mondiaux de la mode, comme la Fashion Week de New York.

Qui sont les futurs employeurs des étudiants ayant obtenu un Bachelor ou un Master dans votre école ?

Ils sont très divers, de la marque prestigieuse (à l’exemple de grandes marques horlogères) jusqu’à la micro-entreprise, en passant par l’agence de communication et le cabinet d’architectes. Cela dépend également beaucoup du champ d’activité ; la notion d’employeur ne peut s’envisager semblablement pour un artiste, un cinéaste ou un designer. Nous encourageons fortement, notamment à travers notre Design Incubator, la création d’entreprises. Nos diplômés trouvent aussi à s’employer dans l’ensemble du champ culturel, dans la presse par exemple, mais également dans des entreprises, institutions, ONG et même les banques… où l’acuité critique et la singularité de regard qu’ils ont développées sont perçues comme précieuses.

En quoi l’implication d’un directeur pour une telle institution est-elle fondamentale ?

C’est une activité passionnante qui ne peut être menée que sur un mode passionné. Pour ce qui me concerne, j’y mets un enthousiasme et une énergie qui n’ont d’égal que mon insatisfaction obstinée. Et cela peut devenir contagieux, dans le cadre d’une direction qui devient de plus en plus collégiale. C’est un peu éprouvant pour les équipes… Le directeur est fondamentalement un catalyseur infatigable et le plus fervent supporter des équipes qui font la réalité de l’école. Porteur d’un projet d’école, il doit être attentif à cent détails quotidiens. Il est, à distance, le garant de l’intégrité et de la cohérence d’un projet. Ce qui relève de la gageure, tant il est vrai que lorsqu’on a choisi une école d’art, c’est qu’on a choisi de ne pas faire chorale…

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